Si l’artiste a merveilleusement représenté l’électricité de la nuit parisienne et ses plaisirs, Toulouse-Lautrec était surtout animé d’une ambition esthétique, celle de traduire la réalité de la société moderne en ses multiples visages. Un peintre proche des photographes, de Manet, Degas, Baudelaire ou encore Ingres qui lui a permis de "transformer son naturalisme puissant en un style plus incisif et caustique".
Celui qui captura la bohème et les coulisses de cabaret, s’exposera à l’automne prochain au Grand Palais pour sa première rétrospective en France depuis 25 ans ( 9 octobre 2019 au 27 janvier 2020).
Une invitation à valser au cœur des chefs-d’œuvre de cet artiste prolifique qui, malgré son décès à l’âge de 36 ans, laissa derrière lui quelque 737 peintures, 275 aquarelles et 369 lithographies, et plus de 5 000 dessins !